C’était une journée comme les autres pour Matthew Thompson. Il s’était levé, préparé, lui et son Lloyd avaient déjeuné, café, tartine avec accompagnement comme du choco, de la confiture de fraise, d’orange, de myrtille. Depuis cette dispute, il y avait quelques jours, tout allait pour le mieux pour le couple. Ils avaient profité de temps ensemble et ils avaient tous les deux tout fait pour ne pas recommencer une dispute et tenter de faire tous les deux plus attentions à l’autre. Il était donc de merveilleuse humeur. Son bel homme s’était enfermé dans son endroit de fabrication pour balai mais le brun n’avait pas envie de l’aider et estimait que la boutique avait l’air sale et sombre d’ailleurs. Ils pourraient prendre un jour et repeindre ? Mais en quel couleur ? Du jaune ? Non un beige ce serait mieux ? Oui sans doute. Un parquet plus clair serait mieux ? Oui, parce que là tout était sombre. Et une devanture qui mettait plus de lumière… Supprimé quelques balais parce 6 par vitrines…. Ca faisait un peu rideau. Il décidé d’en retiré quelques pour faire le rendu. Il se recula et observa… Il plissa le nez, déjà mieux mais il y aurait quelques changements à faire en plus pour faire tenir les balais. Il laissa échappé un grognement, nettoya les balais tout en réfléchissant à ce qu’il pourrait faire et pourquoi pas quelques magasines de balais ? Et pourquoi ne pas en vendre ? Et puis en exposer à l’intérieur comme des instruments de musique ? Cela pourrait être une idée intéressante. Il devrait en parler à son tout doux et tout tendre. Il attendrait qu’il revienne pour lui en parler, il ne voulait pas le déranger et qu’il risque de faire une erreur. Il mettrait tous ses plans sur papier quand il aurait fini son nettoyage. Une fois qu’il eu fini les poussières, la vitrine, il s’occupa de nettoyé le sol, tant qu’il n’y avait pas de client et au pire il pourrait toujours s’arrêter et reprendre.

Il mit la matinée pour faire tout le nettoyage correcte. Le repas de midi se passa sans trop de souci. Le jeune homme ne parla pas trop de son projet parce que son tendre amant semblait fort pris par ce qu’il avait fait de matinée. Il profitant de son instant de plaisir et puis il voulait lui montrer les plans de ces idées pour les lui montrer et avoir des illustrations de ce qu’il voulait faire pour plus de facilité parce qu’il craignait que son homme ne veuille pas changer son magasin de la sorte et il pouvait le comprendre. Et puis la journée repris chacun dans son poste, Matthew ne voulant toujours pas l’assister car il voulait faire ses plans. Il alla donc s’assoir au comptoir pour commencer ses dessins de vitrine et du magasin dans son ensemble avec quelques annotations. Il avait des tas d’idée et il espérait que de cette sorte, il puisse relancer un peu le magasin de son tendre amoureux. Il voulait tenter quelques choses pour le « sauver » parce qu’il voyait que son amoureux était assez mal de voir le magasin couler.

Il était en train de faire un nième croquis quand la porte du magasin s’ouvrir sur une magnifique blonde, il leva la tête avec un grand sourire aux lèvres et se redressa pour accueillir au mieux la demoiselle.

- Bonjour et bienvenue chez Irving Balais, que puis-je faire pour votre service ?

Il avait l’impression qu’il l’avait déjà vue quelques parts mais il n’arrivait pas à remettre l’endroit et éventuellement le nom de cette jeune femme sublime.

Corabelle regardait son balai, complètement dépitée.  Elle venait de rentrer après une visite chez une patiente pour trouver ce massacre. Sa mère à côté d’elle faisait la grimace, désolée, serrant un torchon entre ses mains. « Je suis désolée Cora, je pensais pas qu’il l’abimerait. » La jeune femme poussa un soupir en fermant les yeux, tentant de se calmer. « Maman, on ne laisse pas un enfant de quatre ans toucher à un balai. Ou alors ceux qui trainent dans le garage, pas le mien. » Sa mère tenta un pauvre sourire. « Je ne suis pas une sorcière moi, je ne peux pas savoir. » C’était l’excuse de sa mère. Dés que quelque chose avait un rapport avec la magie et qu’elle avait tort, c’était ce qu’elle disait. « Dans ce cas, nouvelle règle. Si un enfant n’a pas l’âge de rentrer à Poudlard, il n’a pas l’âge de toucher à mon balai. » Sa mère hocha la tête, l’air triste. S’il y avait bien une chose que la sage-femme ne supportait pas de voir, c’était bien de voir sa mère triste. Elle n’eut plus d’autre choix que de tenter de la consoler. « C’est pas grave. Je vais l’emmener chez Lloyd, il me fera surement un prix d’ami. » Sa mère la prit alors subitement dans ses bras et déposa un baiser sur sa joue. Pas de doute, elle savait comment manipuler sa mère.

Quelques minutes plus tard, elle était dans les rues du Pré-au-lard après avoir emprunté la cheminée des trois balais. C’était un exploit. En mois d’une semaine elle rendait deux fois visites à son ami. Alors qu’en temps normal ils avaient rarement le temps de se voir. Elle n’allait pas non plus se plaindre. Balai cassé ou pas, elle était toujours heureuse de voir son meilleur ami. Même si là elle était encore en colère contre le fils des voisins qui avait réussi à abimer son balai. Elle arriva rapidement devant la boutique et ouvrit la porte, faisant tinter la clochette accrocher la porte. Aujourd’hui, pas la tête à trouver une petite phrase d’entrée en matière. De toute manière elle se rendit rapidement compte que ce n’était pas Lloyd qui était derrière le comptoir. « Bonjour et bienvenue chez Irving Balais, que puis-je faire pour votre service ? » Cora prit donc un sourire polie, ne connaissant pas son interlocuteur. « Bonjour. J’espérais voir Lloyd, mais je suppose que vous pourrez tout autant m’aidez. » Elle s’approcha donc et posa alors son balai sur le comptoir. « Un enfant de quatre ans lui est passé dessus… » En même temps, elle n’avait pas la moindre de ce que le voisin avait bien pu faire avec. Elle releva alors la tête vers le jeune homme, désolée de ne pouvoir en dire plus. La lumière du alors se faire dans son cerveau, puisqu’elle se rendit compte qu’il devait certainement s’agir de Matthew. Elle ne pensait pas que Lloyd avait beaucoup d’employés, si ce n’est qu’un seul. « Excusez-moi, mais êtes-vous Matthew ? » Son meilleur ami lui avait tellement parlé de lui, qu’elle espérait vraiment le rencontrer. Rencontrer les gens qui rendaient heureux ses proches faisaient partis de ses priorités.

Il observa le balai poser sur le comptoir regardant l’étendue des dégâts tentant de ne pas penser à la phrase de la blonde « J’espérais voir Lloyd, mais je suppose que vous pourrez tout autant m’aidez ». Il fallait dire qu’il se sentait assez jaloux par cette phrase et se demandait si son amoureux n’avait pas été voir ailleurs. Il se demandait ce que l’enfant avait fait pour le mettre dans un tel état ? Et se fit la réflexion que l’enfant ne devait pas avoir l’habitude des balais. Il leva la tête pour poser la question quand la magnifique jeune femme lui demanda s’il était Matthew mais en le vouvoyant. Par conséquent, ce n’était sûrement pas une conquête, qu’était-elle donc pour lui ? Il l’observa quelques secondes avant de se décider à répondre d’une voix qui montrait sa réflexion.

- Matthew Thompson en effet. J’ai l’impression de vous avoir déjà vue mais je ne reviens pas sur l’endroit. Je suis désolé, je ne me souviens pas bien de vous.

Il était un peu gêné de l’avouer, d’ailleurs un peu trop et se remis donc dans la contemplation du balai tentant d’observer les dégâts et de constater, peut-être saurait-il le réparer ? Il retourna le balai dans tout les sens avec le plus de délicatesse possible bien qu’un peu de brusquerie ne risquerait pas de le tuer plus. Il passa sa main sur le balai, le regarda, passa sa main dans les poils en bas pour voir s’il y en avait qui s’en allait. Il tordit sa bouche en signe de réflexion, qu’est-ce que ce gosse avait faite au balai ? Il l’avait coincé contre un mur et un 33 tonnes ? Il releva la tête vers la jeune femme afin d’obtenir de plus ample explication.

- Savez vous me dire ce que l’enfant à fait à ce balai ? Il l’a bel et bien abimé, je demanderais à Lloyd s’il saura faire quelques choses. Il est dans l’arrière boutique à s’occuper des nouveaux balais, vous en avez besoin rapidement ? Ou d’information le concernant rapidement ?

Il tentait se montrer le plus poli possible malgré les interrogations qui le taraudait : Qui était la demoiselle ? Que devait-elle représenter pour lui ? Et pour Lloyd alors ? Pourquoi elle l’appelait par son prénom ? Comment elle le connaissait ? Ou l’avait-il déjà vue ? Il se demandait aussi si elle était réellement venue pour son balai à la boutique et si ce n’était pas une excuse au cas où elle tomberait sur un employé. Il regarda la jeune femme attendant ses réponses afin de voir s’il devait appeler son amant, aller lui faire une scène de jalousie ou s’il pouvait se détendre et respirer. Enfin techniquement Matthew n’était pas jaloux, il avait juste peur de perdre son homme, cet être qui faisait de lui quelqu’un d’heureux même s’il ne pouvait s’afficher avec lui parce qu’au final cette relation lui correspondait très bien parce qu’il n’était pas encore à l’aise avec ce qu’il était et n’avait encore osé en parler à quelqu’un, même pas à ses propres parents. Et il ne pouvait pas prétendre avoir de grands amis pour pouvoir leur parler de cette histoire. Il avait toujours été l’adolescent timide qui ne se mêlait pas aux autres ou les relations avec les garçons semblaient assez houleuses et celles avec les filles c’était juste du sexe. Bref, aucune relation assez forte pour qu’il puisse décrire ses sentiments envers un homme. Il préférait se laisser voir comme un célibataire endurcit qui aimait aller draguer les filles dans les bars et rentrer avec l’une d’elle certain soir. Peut-être qu’un jour il se sentirait prêt.

Corabelle avait de croiser Matthew à Poudlard, il y a quelques années, mais elle était bien incapable de s’en souvenir. En même temps, presque tout les sorciers des Royaume-Uni passait par Poudlard, alors quand la différence d’âge est minime, on se croise forcément. Mais de là à retenir toute les têtes… Elle n’était même pas sur de connaitre tout les élèves de sa promo à elle, alors les autres. A part les amis d’Alexanne ou d’Elzéar, elle ne les connaissait pas. Ah si, il y avait aussi les nés-moldus qui passaient chez eux lors des vacances. Bref, tout ce qu’elle savait de Matthew, elle le savait de la bouche de Lloyd. « Matthew Thompson en effet. J’ai l’impression de vous avoir déjà vue mais je ne reviens pas sur l’endroit. Je suis désolé, je ne me souviens pas bien de vous. » Il n’avait pas besoin de s’excuser. Elle n’avait même pas donner son nom, comment pouvait-il savoir qui elle était. Mais avant même qu’elle puisse le répondre, il avait déjà reprit la parole. Professionnel. « Savez vous me dire ce que l’enfant à fait à ce balai ? Il l’a bel et bien abimé, je demanderais à Lloyd s’il saura faire quelques choses. Il est dans l’arrière boutique à s’occuper des nouveaux balais, vous en avez besoin rapidement ? Ou d’information le concernant rapidement ? » Aller chercher Lloyd ? Hors de question. Elle voulait avoir le plaisir de connaitre son petit ami sans qu’il n’intervienne. « Laissez-le là où il est. On se passera de lui. » Oui, elle jouait carrément sa curieuse, mais bon, elle s’en moquait. Son meilleur ami lui avait tellement parler de son Matt, qu’elle ne pouvait pas passer à côté de ça. Et puis, elle ne ferait rien de mal. Elle voulait juste connaitre les proches des gens qu’elle aimait. « Je ne sais pas du tout ce qui c’est passé. Je suis rentrée et l’ai trouvé comme ça. L’enfant était avec ma mère et comme elle est moldue, elle n’ait pas plus capable de me le dire. » Dans certaine boutique, elle aurait éviter de dire que sa mère n’était pas une sorcière, mais elle savait qu’ici, tout allait bien. Après tout, Lloyd pensait comme elle, elle se doutait donc bien que Matthew devait partager son opinion pour partager sa vie. Après tout, c’était parce Balthazar ne voyait pas les choses de la même façon qu’il ne partageait pas la sienne à elle. Enfin, elle n’était pas là pour s’occuper de sa vie amoureuse, mais de celle de son meilleure ami. Et de son balai. Surtout de son balai… « Je suis Corabelle Bones, une amie de Lloyd. Il m’a beaucoup parlé de vous. » Au moins, elle avait dévoilé le mystère sur son identité.

[justifyMatthew regardait le balai perplexe, il était certain de ne pouvoir le réparer lui. Il était bien trop abîmé pour lui qui n’y connaissait pas grand-chose. Il eu une petite grimace, la demoiselle lui dit de laisser le balai qu’on se passerait de Lloyd, même s’il n’en montra rien le jeune homme en fut un peu choqué ; hors de question de se passer de son amant ! Et puis il ne saurait pas le réparer lui-même, il se devait de la dire à la jeune femme. Elle ajouta qu’elle ignorait ce que ce balai avait subit, raison de plus pour quémander l’aider de son amoureux, Matthew risquait de faire une bêtise en voulant le réparer vu son inexpérience. Il leva donc la tête vers la jeune femme.

- Je ne saurais le réparer moi-même, je ne suis que son assistant. Il faudra que je lui montre ce balai, surtout que j’ignore ce qu’il a subit, je n’ai pas envie de vous l’abîmer encore plus et qu’il devienne irréparable. Je lui montrerais donc… Ce ne serait pas professionnel de ma part de tenter de vous le réparer. La qualité d’abord.

Il eu un petit sourire, il voulait se montrer pro, capable, efficace, … toutes les qualités qu’on demandait à un assistant en soi. Il ne voulait pas non plus faire fuir la cliente mais lui prouvé aussi qu’il était responsable. Pour lui, il semblait que c’était la meilleure manière de garder un client, en montrant un certain sérieux et en se montrant honnête. Il observa la réaction de la demoiselle par rapport à sa réponse.

Quand il entendit son prénom, il ne pu s’empêcher de reculer, comme un réflexe de défense, son visage se durcit, il avait posé le balai mais comme si celui-ci était une bombe sur le point d’exploser.
Effectivement, il trouvait qu’il y avait de quoi avoir peur de cette jeune femme, elle était vraiment très belle. Il l’observa comme on observe un objet dangereux qui risque de causer de gros dommage à un navire et dans ce cas-ci on parlait de son couple.

- Ah c’est vous ! La fameuse Corabelle chérie…

[i]Il avait dit cela d’une manière plus froide qu’il ne l’aurait voulu. Il ne s’était pas senti prêt à la rencontrer de suite, surtout après la dispute qui avait eu lieu quelques jours avant. Certes, il avait dit qu’il accepterait de la rencontrer mais il pensait au moins pouvoir mettre ses conditions mais là, c’était trop rapide, trop … Il ne savait pas trop, est-ce que Lloyd lui avait demandé de passer à la boutique ? Etait-ce un hasard ? Il ne savait pas trop comment réagir avec la jeune femme, devait-il prendre peur parce qu’elle avait déjà plusieurs fois menacé son couple indirectement ? A moins qu’elle n’y était pour rien ? C’était une autre possibilité. Le petit jeune était complètement perdu et recula encore d’un pas, s’il continuait ainsi il finirait sûrement dans l’armoire qui se trouvait derrière lui. Il se sentait pas vraiment bien tout d’un coup et avait envie de tourner de l’œil quoique ce n’était pas la chose à faire.[/justify]