MAIS QUI EST-CE ? fils d'Horace Slughorn.

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NOM : SLUGHORN. Nom connu dans le monde magique, particulièrement grâce à la réputation du patriarche, Horace, dont le talent pour la magie et les potions en particulier lui confèrent le respect de ses pairs. Le reste de la famille est bien plus effacé. PRÉNOMS : ALISTER, du nom de son grand père. Il n'y a là aucune forme d'originalité de la part des Slughorn, ils ne comptent pas parmi ces sorciers de sang pur qui s'inspirent de la mythologie pour baptiser leur progéniture. Son second prénom, LUTHER, est dans le même ordre d'idée. AGE : VINGT SEPT ANS. Alister a quitté Poudlard il y a dix ans désormais. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : LONDRES, et plus exactement l’hôpital pour sorciers de Ste Mangouste. GROUPE : WE ARE BOTH - Alister vit son existence tranquillement de son côté, loin d'avoir hérité du besoin de son père d'être le centre de l'attention. Il regarde les choses de loin, espérant que personne ne viendra lui demander un jour de prendre parti. STATUT DU SANG : SANG PUR. Même si pour les Slughorn, la valeur d'un être ne repose pas sur son sang mais sur ses qualités, tant morales qu'intellectuelles. ANCIENNE MAISON : SERDAIGLE. Il n'a rien d'un garçon aventureux, il est davantage de ceux qui se perdent dans les livres, aiment apprendre et rêvasser. Sa place ne pouvait être ailleurs que chez les aigles. EMPLOI : Le fils d'un maître des potions ne pouvait décemment pas échapper à un tel héritage... Alister est HERBORISTE, il tient une boutique sur le chemin de traverse, à deux pas de l'allée des embrumes. Il fournit des herbes et prépare lui même quelques potions. Son travail l'amène également à voyager de temps à autres pour récolter des plantes rares. STATUT CIVIL : CÉLIBATAIRE. Son père a fait fuir les quelques prétendantes qu'il présenta aux siens, estimant qu'elles n'étaient pas assez bien pour son fils. DON/PARTICULARITE MAGIQUE: AUCUNE.

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toi le moldu PSEUDO/PRÉNOM : Violaine. AGE : 24 piges. CONNEXION : 5/7 en règle générale. AVATAR : Richard Madden *-*. CRÉDIT : tumblr pour les gifs. AUTRE CHOSE ? je suis un peu rouillée côté RP, autant prévenir!

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Le vent froid et sec de l’hiver écossais balayait les bords du lac de Tay, où Alister trouvait souvent refuge. Assis contre un arbre, les jambes ramenées à lui, le jeune garçon était pensif, contemplant la surface de l’eau malmenée par Éole. Il avait fui, une fois de plus. Quitté en trombe cette maison étouffante qui était sienne, refusant d’écouter les ordres d’une mère autoritaire et d’un père exigeant. Les Slughorn étaient des gens aimants, mais dont l’ambition démesurée faisait parfois perdre le sens des réalités. On connaissait d’Horace Slughorn une bonhomie agréable, une jovialité sans pareille, et un humour malicieux qui le rendait populaire bien au-delà de sa maison de Serpentard, qu’il dirigeait avec tendresse. On ignorait qu’avec les siens, il ne tolérait ni l’échec ni la médiocrité. Alister avait besoin d’espace pour ne pas tomber fou dans entre ces murs où l’on demandait constamment à ce qu’il excella. Personne n’était supposé être irréprochable. Alister guère plus que les autres. En le plaçant aux côtés des Serdaigle, moins d’un an plus tôt, le choixpeau avait révélé à Horace et Pernelle une réalité dont ils prirent conscience avec horreur : leur fils n’avait pas hérité de leur ambition maladive, échappant du même coup à la maison Serpentard dont les Slughorn avaient si souvent grossis les rangs. Alister aspirait à une vie simple. La banalité, cette chose si terrible qu’un Slughorn ne se devait surtout pas de connaître. Ce mal qui désormais touchait l’un des leurs. Alister avait toujours été un garçon sans histoire, serviable autant que pouvait l’être un enfant de bonne famille. Il s’était toujours plié aux volontés de ses parents, qui ne tarissaient pas d’éloges sur leur fils ainé. Il était brillant, promis aux dires de son père à une grande carrière. On le rêvait déjà dans les plus hautes sphères du pouvoir. Alister ne partageait pas ces vues, et maudissait même l’idée d’être mêlé à un monde aussi hypocrite. Tandis que son père naviguait entre les grands de ce monde, Alister ne comptait que de proches amis dont la présence lui suffisait amplement. Prestige n’était pas un mot auquel il accordait autant d’importance que son paternel. Aussi fuyait-il cette ambiance oppressante dès qu’il lui était possible de le faire. Tay était son refuge, son sanctuaire, une pause bien méritée dans cette vie où tout devait être irréprochable. « Tu rêves encore, Alister ? » Une voix vint le sortir de ses pensées, arrachant du même coup le jeune garçon à la contemplation qui l’occupait jusqu’à présent. Il adressa un sourire à la nouvelle venue, qui vint s’installer à ses côtés. Elle violait son sanctuaire, ignorant sans doute à quel point ces moments si rares étaient précieux pour Alister. Elle, c’était Olympe, sa sœur cadette, aussi différente qu’on pouvait l’être de son frère. Elle n’avait pas encore l’âge d’être à Poudlard, et savourait encore ces quelques moments de libertés qui s’offraient à elle. Moqueuse et vive d’esprit, elle était la plus dynamique des Slughorn, une tempête ingérable quoique trop rusée pour s’attirer de vrais problèmes. « Tu ne devrais pas être à la maison à sabrer le champagne avec tous les autres ? » Alister n’y mettait pas les formes. Sa sœur et lui s’entendaient comme chien et chat, s’adorant un jour, se déchirant le lendemain. Olympe aimait être vue, comme son père, et la voir ainsi s’éclipser alors qu’à quelques pas de là se déroulait une fête en l’honneur d’une cousine qu’on venait de fiancer n’était pas dans ses habitudes. « Pas si je peux venir t’embêter un peu à la place. Te voir broyer du noir sans raison est mon passe-temps favori. » Sa remarque effaça le regard sombre d’Alister, dont les traits s’illuminèrent d’un mince sourire. Celle-là, il ne l’avait pas volé. Il affichait une tête d’enterrement là où les siens étaient occupés à célébrer l’union prochaine de l’une des leurs. Il n’avait visiblement pas été conçu dans le même moule, sa sœur lui répétait d’ailleurs souvent. Mais ainsi était-il fait, gamin discret qui préférait le grand air et la solitude aux discours policés de gens qui l’ennuyaient à mourir.