MAIS QUI EST-CE ? Future tante de Sirius Black.

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NOM : Prewett est le nom d’épouse de Lucretia mais elle est d’ascendance Black. PRÉNOMS : Lucretia. Ses parents affectionnent les vieux prénoms classieux, comme bon nombre de sang-purs. AGE : Vingt-cinq années. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Née le vingt-neuf décembre, à la demeure des Black située à Londres. GROUPE : we are good. STATUT DU SANG : Sang-Pure ANCIENNE MAISON : Ancienne Gryffondor EMPLOI : Professeur de Botanique à Poudlard STATUT CIVIL : Mariée à Ignatius Prewett DON/PARTICULARITE MAGIQUE: Sorcière quelconque avec des nausées matinales étranges.

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toi le moldu PSEUDO/PRÉNOM : Namousse. AGE : Plus de vingt ans. CONNEXION : Je dirais environ 5/7. Tout dépend des semaines en fait. AVATAR : Jenna-Louise Coleman. CRÉDIT : tumblr AUTRE CHOSE ? écrire ici.

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A child cries only at night and forges her new fairy tail.

« Arcturus, regardez comme notre fils est beau dans sa nouvelle tenue ! Un véritable gentleman ! » s’exclama Melania de sa voix cristalline. Trônant sur le tapis du salon, Orion tournait sur lui-même dans sa nouvelle toilette de soirée, ses cheveux blonds impeccablement plaqué sur le sommet de son crâne. Appuyée contre le chambranle de la porte, Lucretia observait le spectacle familial sous ses yeux sans mot dire. Agée de dix ans, la petite avait toujours été retranchée et silencieuse, suivant l’éducation que ses parents lui avaient si vigoureusement donnée. Une jeune sorcière de bonne famille et de bon rang se doit toujours d’être bien apprêtée et éduquée. En silence et avec grâce, elle devra se tenir pour ne pas faire d’ombre à sa famille et son rang. Oui, Lucretia Black était capable de ressortir tous les vieux préceptes de bonne conduite des sang-purs. Pourtant, au fond d’elle, toutes ses règles pesaient lourd sur sa personne et le développement de ses pensées. Cela l’entravait même, sans qu’elle ne sache réellement pourquoi. Arcturus et Melania Black ont toujours été très à cheval sur les principes et les règles. Stricts, même. Ils répétaient souvent que la robe ne faisait pas le sorcier mais que leur sang devait transparaître dans leurs façons d’être. Leur façon d’agir. Leur façon de penser. " Lucretia ?" Perdue dans ses pensées, la fillette n'avait pas remarqué que sa mère s'était tournée vers elle. Toute droite sur ses talons et dans sa toilette à fourreau, elle surplombait la petite de plusieurs têtes alors que ses prunelles étincelaient sous son regard. " Et bien, jeune fille, ne me faîtes pas attendre !" La voix de sa mère s'était durcis, comme à chaque fois qu'elle reprenait constance. Se décollant du mur, sa fille s'avança en s'évertuant à garder le dos droit et fier comme on le lui avait souvent montré à coup de canne. Inconsciemment, elle lissa les plis imaginaires de sa toilette avant de s'arrêter à quelques pas de sa génitrice, abaissant légèrement la tête dans un sourire pour la saluer. Les lèvres pincées, celle-ci l'observait silencieusement, ses yeux persan partant à la recherche de la moindre trace de dérive.

Sans sourciller mais fixant le feu crépitait dans l’antre de la cheminée derrière sa mère pour ne pas croiser son regard, la jeune demoiselle attendait le verdict cinglant qui ne fut pas long à tomber. Melania avait toujours quelque chose à contredire au sujet de son aîné. Peut-être était-ce à cause de ce rôle prépondérant dans la hiérarchie filiale ou parce qu’elle devait être la vitrine de la famille. Elle n’aurait su clairement répondre à cette hypothèse. Néanmoins, elle sentit distinctement les doigts anguleux de sa mère lui pincer les joues vigoureusement à en faire éclater les petits vaisseaux sanguins qui courraient sous sa peau diaphane. Lucretia ne put réprimer une grimace de douleur silencieuse face à l’attaque sournoise et esthétique. « Vous êtes pâle, ma fille ! Pincez-vous plus les joues pour vous donner des couleurs. On va finir par croire que vous êtes infirme. » Pour ses parents, tout était question de prestance et d’esthétisme. Ne jamais paraître faible, au risque de se voir écraser par ses semblables. Vu sous cet angle, la vie des sang-purs ressemblait allégrement à  une jungle urbaine. Manger pour ne pas être mangé. Elle la congédia alors dans sa chambre en lui intimant l’ordre de s’arranger avant l’arrivée de leurs invités. Melania n’a jamais réussi à être proche de son aînée. Ce ne fut pas l’envie qui lui manquait mais elle semblait déceler chez elle un manque d’intérêt et une attitude irréprochable trop fade déconcertante. Pourquoi sa seule fille n’aimait pas autant les réceptions et les toilettes comme elle ? Parce qu’elles ne se comprenaient pas, la mère et la fille n’ont jamais eu l’occasion de devenir proches. Tandis que Melania paradait au centre du salon en proposant un élixir de sang de gobelin musqué comme rafraichissement, exprimait clairement son envie d’être admirée et vue de tous, Lucretia était en retrait, en haut des marches de l’escalier principal ou elle observait tout ce beau monde évoluait entre intrigues de cour, méfiance et jalousie. Là où l’une exprimait clairement ses émotions en surjouant, l’autre restait maîtresse d’elle-même, souriant et s’exprimant posément comme on le lui avait appris. Oui, Lucretia avait été une bonne élève et une digne fille de bonne famille. Comprenant très tôt qu’elle ne pourrait façonner sa fille à son image, Melania commença à éprouver de la rancœur pour son aînée et la relégua au second plan dès qu’Orion naquit. Quelques peu blessée comme peut l’être n’importe quel enfant en mal d’amour et d’attention de la part de ses parents, Lucretia vécut une enfance solitaire sans jamais comprendre ce qu’elle avait fait de mal pour mériter autant d’hostilité silencieuse. Alors, ne supportant pas les remarques blessantes et sarcastiques de sa mère, les regards vides et désintéressés de son père et les brimades cruelles d’un petit frère trop choyé et formaté comme elle aurait dû l’être à la base, Lucretia s’enfermait souvent dans sa chambre où elle imaginait un autre monde, une autre famille dans laquelle elle évoluerait en paix. Plus le temps passait et plus l’atmosphère était pesante dans la demeure des Black. En grandissant, Orion devenait un parfait petit fils à sa maman – surement trop choyé comme s’il était fils unique – et semblait s’être donné la mission de faire vivre un véritable enfer à sa sœur, en punition de son éloignement et de la non-adhérence qu’elle manifestait envers les idéaux et les préceptes de leur famille. Touchée par ses assauts répétés, la petite fille ne disait pourtant rien, comprenant parfaitement que ses parents étaient derrière tout cela quand elle remarquait les œillades fières de Melania sur son petit ange blond. Elle avait beau tenté de résister, rien n’y faisait. Si elle verrouillait ou bloquait la porte de sa chambre pour se protéger des interruptions violentes et assourdissantes de son frère, ses parents la punissaient en craignant qu’elle ne cache des méfaits encore plus grands que ceux d’être différente. Beaucoup peuvent penser que l’enfance de Lucretia craint et n’est guère enviable. C’est vrai que cela n’est pas enviable mais personne ne peut forcer des parents à aimer leur premier enfant comme il aimait le second. A donner autant de chance à l’un que l’autre. Lucretia était une fille, ce qui a toujours été la première déception de ses parents. Ils ne pouvaient espérer que bien la doter pour tenter de la marier à un sorcier d’une famille remarquable. Pourtant, comme la petite fille ne s’entendait guère avec ses camarades de son âge et de leur entourage, ils déchantèrent rapidement. Son utilité était alors très réduite et compensée par l’arrivée d’Orion. Tous les espoirs de grandeur reposaient sur lui alors que la petite fille était reléguée à l’obscurité. Victime de ce comportement, la fillette se promit de ne jamais le reproduire. Ce qui la conduit à devenir une jeune sorcière juste et droite mais également débrouillarde. Il faut dire que lorsque l’elfe de maison rechigne à vous préparer quelque chose quand ses maîtres ne sont pas à la maison et prétendant avoir trop de travail ou rapiécer un tissu… la débrouillardise devient votre meilleur atout.

And the world opens its doors under her steps

Déchéance pour ses parents ou lueur pour la fillette mais Poudlard eut un impact conséquent dans la vie de la sorcière. Si au moins l’arrivée de la lettre du directeur prouva que leur aînée n’était pas une cracmole infirme, les premiers pas de Lucretia à l’école de magie ne furent pas grandement célébrés comme ceux d’Orion. En effet, à peine le choixpeau lui effleura les cheveux que la demoiselle fut envoyée à Gryffondor, sous les étonnements de tous, dont elle-même. Tous les Black sans exception se devaient d’aller à Serpentard, comme le prouva Orion deux années plus tard. Son admission choqua, autant du côté de sa famille que de ses nouveaux colocataires de salle commune. Pourtant, la demoiselle réussit à se faire sa place, en douceur et sans grand heurt. L’incident passa rapidement. Bien entendu, Melenia en fut scandalisée, clamant à tous qu’elle ne comprenait pas pourquoi Merlin lui avait donné une telle fille incompréhensible. Ce à quoi ses « amies » lui répondaient qu’il valait mieux qu’elle ne soit à Gryffondor qu’à Poufsouffle, tentant de la rassurer pour pouvoir mieux la dénigrer dans son dos. Dès lors, Lucretia ne rentrait plus qu’à l’occasion des grandes vacances scolaires d’été, préférant rester à Poudlard où l’atmosphère était si respirable que cela en devenait grisant. Les études de la demoiselle se passèrent sans encombre et bien que débrouillarde, elle constata rapidement qu’elle avait quelques lacunes dues au manque de préparation post-Poudlard. Maladroite, il lui arrivait également de renverser son encrier sur ses notes, devant alors tout reprendre depuis le début. Néanmoins, la petite lionne était courageuse et reprenait tout dans l’ordre sans passer son temps à houspiller son monde. Au fil des années, la vie de Lucretia commença à briller de nouveau bien que son frère entra à Poudlard à son tour lorsqu’elle entrait en troisième année. Si les premières années de cohabitation au sein du château étaient teintées d’indifférence et de rares moqueries, celles-ci s’améliorèrent. Pourtant, c’était comme si le frère et la sœur n’arrivaient pas à communiquer. Lors des vacances d’hiver de sa cinquième année, Lucretia fut surprise de constater qu’Orion était lui-aussi resté à Poudlard. Se croisant dans les couloirs, leurs regards s’étaient entrechoqués et les paroles avaient du mal à venir naturellement. Les bras serrés contre elle, Luce attendait que la réplique venimeuse n’arrive pour lui gâcher la journée. Elle ne s’était jamais résolue à se défendre magiquement face à son frère. Heureusement, ils n’en étaient jamais arrivés à ce point. Pourtant, les brimades vicieuses du petit garçon de sept ans lui revenaient à chaque fois en mémoire, attisant cette distance, ce fossé qui s’était creusé entre eux. Orion lui expliqua qu’il ne voulait pas retourner chez leurs parents à cause de la pression grandissante qu’ils exerçaient sur eux. Lucretia se doutait qu’ils souhaitaient le formater à leur image mais jamais, elle n’avait pensé qu’il se retournerait contre eux. Il semblait tellement correspondre à leurs attentes. Méfiante et blessée, la sorcière n’avait pas sourcillé, habituée à ne rien laisser transparaître de ses émotions, ce qui lui valait autant le qualificatif de forte que d’orgueilleuse. Suivant les points de vue. Sa colère était toujours présente envers ce frère qui l’avait blessé tant de fois, lui laissant l’horrible impression d’être seule au monde. Les enfants Black devaient alors réapprendre à se connaître et surtout à se faire confiance. Contre toute attente, elle se découvrit même un intérêt grandissant pour la Botanique, matière que ses parents avaient toujours trouvé dégradant, préférant laisser ses besognes à l’elfe de maison. Pourtant, Luce fut étonnée de découvrir tous le pouvoir des plantes et les diverses manières de s’occuper d’elles. Ce qui était bien avec les plantes, c’est qu’elles ne vous trompent jamais. Prenez soin d’elles et elles vous le rendront au centuple. Laissez les dépérir et elles faneront en voyant leur amour évoluer en solitaire. C’est peut-être à cause de ce rapport d’abandon et de dépendance que Lucretia fut attirée par la Botanique. Pouvoir faire éclore une Néocramentula Pieriustilae de ses milles couleurs de l’arc-en-ciel fut son plus beau souvenir du cours du Mr Petitpiedspois, leur professeur de Botanique en sixième année. Elle allait souvent le voir après les cours afin d’en apprendre un peu plus, n’ayant rejoint aucun club en particulier en-dehors du club de Duels qui se tenait tous les mardis soirs.

Et puis vient la septième année. La dernière année d’études de Lucretia. La plus mouvementée aussi. Tout commença lors de la première sortie à Pré-au-Lard. Rejoignant ses amies Brionie et Sidonie aux Trois Balais, elle fit la connaissance d’Ignatius Prewett. Le sourire franc et les pupilles rieuses du sorcier la charmèrent de suite. Ce dernier accompagnait le frère de son amie qui avait profité de la sortie autorisée de Poudlard pour remettre un colis à sa sœur. Passant le reste de l’après-midi en sa compagnie, la sorcière fut ravie d’entendre qu’il comptait lui écrire. Les deux jeunes gens commencèrent alors à se fréquenter. Pourtant, ce qui fut une touchante relation amoureuse se transforma rapidement en chasse au sorcier. Melania et Arcturus Black eurent rapidement vent des fréquentations de leur aînée. Or, ce qui d’ordinaire leurs étaient égal, se retourna contre la jeune sorcière qui n’avait aucune idée des inimitiés entre les Prewett et les Black. Un drame à la Roméo & Juliette se peaufina tout au long de la septième année de Lucretia qui n’en démordait pas. Conscients qu’ils perdraient cette bataille, ses parents contractèrent alors un contrat de fiançailles à son encontre. Or, malgré ce parchemin de promesses d’union, la tentative de séquestration dans sa chambre et de nombreux autres tours, rien n’y fit. Soutenue par Ignatius, Lucretia leurs tient tête et s’enfuit de chez elle, avant de finir par rompre définitivement les liens avec sa famille. Sans aucun regard en arrière. Les Black n’ont jamais été réellement sa famille car elle ne s’y sentit ni aimée ni chez elle. Alors, il fut plus facile de refermer la porte. Malgré le fait qu’Orion restait présent. La jeune femme s’attendait à voir son jeune frère lui tournait une fois de plus le dos en la brimant et la dénigrant comme auparavant mais il n’en fit rien. Alors, elle lui pardonna. Elle lui pardonna toutes ses années et fut heureuse de constater qu’il lui restait son frère. Il fut même celui qui l’amena à l’autel, cinq ans plus tard après qu’Ignatius ne lui ait demandé sa main. Malgré les différences des futurs époux Prewett, de leurs travails respectifs, de leurs nombreuses disputes et aléas de la vie souhaitant les séparer, rien n’y fit. Car c’est ça qu’on appelle un couple uni. Aujourd’hui, cela fait vingt ans qu’elle tient tête à sa famille, huit ans dont elle est brouillée avec eux, sept ans où elle lutte aux côtés d’associations pour une meilleure insertion des nés-moldus, cinq ans qu’elle enseigne la botanique à Poudlard après le départ en retraite anticipée du professeur Petitpiedspois qui la recommande et trois ans qu’elle est mariée alors pourquoi allait ternir le tableau en pensant qu’une guerre de profile à l’horizon ?

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Félicitations, ta fiche a été validée par le staff et te voici membre du groupe WE ARE GOOD, ne l'oublie jamais et agit en conséquence.
Si ce n'est pas déjà fait, nous t'invitons à aller lire les annexes, tu peux aussi aller les relire, ça peut toujours être utile. Ensuite, tu peux également désormais recenser ton avatar officiellement ici. Tu as aussi la possibilité de recencer ton patronus, ton métier, ... tout ceci se passe par là. Voilà, tu peux désormais pleinement entrer dans le jeu. La première chose à faire est de te trouver des liens ici et tu peux faire un récapitulatif de tes sujets RP par là. Enfin, tu peux créer un ou plusieurs scénarii, mais n'en néglige pas pour autant les autres membres du forum, ils ont besoin de liens eux aussi.
Enfin, n'hésite pas à venir squatter le flood ou la chatbox, nous t'y attendons avec plaisir et impatiemment. Et bien sûr, poste des RP à volonté


Si tu savais comment je te vénère en cet instant *o* Tu es exactement LA Lucretia que j'attendais, tu as tout dit, très bien cerné la demoiselle et ta plume est divine. Je t'aime.